"À l’occasion de la visite de Monsieur Benoist Apparu, ministre au Logement, le Parti Communiste Réunionnais rappelle la responsabilité écrasante de l’État, autorité compétente en la matière sur la situation du logement à La Réunion. 25.000 familles sont en attente d’un logement et de ce fait, des milliers de Réunionnais vivent dans des logements surpeuplés souvent précaires et en attente de réhabilitation.
Force est de constater que les crédits de l’État sur les dernières années ont nettement diminué, tant dans le domaine de la construction de logement que dans la réhabilitation. Il apparait aujourd’hui clairement que la mesure de défiscalisation du logement social, bien loin de compenser la diminution de la LBU, n’a fait qu’ajouter la complexité au montage des dossiers.
Résultat : on construit chaque année deux fois moins de logements sociaux que nécessaire. Cette situation ne cessera de s’aggraver, car notre île doit également accueillir près de 150.000 habitants de plus dans les 20 ans à venir.
L’effondrement de la politique de logements, conjugué à l’arrêt des grands chantiers décidés par d’autres collectivités, a considérablement aggravé la crise dans le BTP. Ainsi, la crise du logement porte non seulement atteinte au droit fondamental des familles à se loger mais provoque aussi un important surcroît de chômage et de licenciements dans le BTP.
Ces éléments sont connus : la responsabilité du gouvernement est totale en la matière".
Force est de constater que les crédits de l’État sur les dernières années ont nettement diminué, tant dans le domaine de la construction de logement que dans la réhabilitation. Il apparait aujourd’hui clairement que la mesure de défiscalisation du logement social, bien loin de compenser la diminution de la LBU, n’a fait qu’ajouter la complexité au montage des dossiers.
Résultat : on construit chaque année deux fois moins de logements sociaux que nécessaire. Cette situation ne cessera de s’aggraver, car notre île doit également accueillir près de 150.000 habitants de plus dans les 20 ans à venir.
L’effondrement de la politique de logements, conjugué à l’arrêt des grands chantiers décidés par d’autres collectivités, a considérablement aggravé la crise dans le BTP. Ainsi, la crise du logement porte non seulement atteinte au droit fondamental des familles à se loger mais provoque aussi un important surcroît de chômage et de licenciements dans le BTP.
Ces éléments sont connus : la responsabilité du gouvernement est totale en la matière".
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